Affaire Chazerans : Une décision ridicule du recteur ! 26


Jean-François Charezans (photo paru dans Libé) Après :

 – Une lettre diffamatoire de dénonciation d’un parent d’une élève qui n’avait pas compris ;

– Un rapport indigent des inspecteurs de la vie scolaire du rectorat ;

– Une suspension de quatre mois maximum

–  8 heures de garde à vue et 5 heures d’interrogatoires ;

– Un dossier pénal classé sans suites par le procureur ;

– Un communiqué étrange de ce dernier qui envoie mon dossier pénal au recteur ;

– une commission de discipline ;

Voici la décision du recteur qui a décidé de me sanctionner.

Que m’y est-il reproché concernant ce fameux cours du 8 janvier ? « – Considérant qu’il est établi, ainsi qu’il ressort, d’une part, du rapport du rapport de l’enquête administrative conduite par les IA-IPR d’établissements et vie scolaire et des témoignages recueillis, lors de cette enquête, auprès des élèves, d’autre part, des éléments communiqués par le procureur de la République de Poitiers dans sa lettre du 27 février 2015, qu’à l’occasion d’un cours dispensé à des élèves de terminale, le 8 janvier 2015, Monsieur Chazerans a instauré un débat portant sur l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, lequel a opposé violemment deux groupes d’élèves, et que durant ce débat, il a notamment, devant les élèves caractérisé les journalistes de Charlie Hebdo de crapules ;
– Considérant que ce type de débat, a fortiori, lorsqu’il s’inscrit, ce qui était le cas en l’espèce, dans un contexte national et international particulièrement tendu, implique, ce que n’a pas fait ce professeur, non seulement un travail préalable de la préparation de la réflexion, mais aussi une organisation méticuleuse de l’argumentation et de la synthèse de la réflexion menée en concertation avec les élèves ;
– Considérant que ce type de débat, dès lors qu’il est organisé dans le cadre de la mission enseignante, doit avoir une finalité pédagogique, laquelle, contrairement à ce qui s’est produit en raison des propos tenus par ce professeur, ne saurait viser autre chose que l’apaisement des esprits par l’approfondissement des connaissances ;
– Considérant qu’en ayant organisé un tel débat, sans la moindre préparation, puis en ayant tenu en classe , de tels propos particulièrement inadaptés, eu égard au lourd contexte exposé ci-dessus, Monsieur Chazerans a commis des manquements graves aux obligations inhérentes à tout personnel enseignant ;
– Considérant également que les agissements de ce professeur ont porté atteinte, non seulement à l’image de la fonction enseignante, mais à celle du service public de l’Éducation nationale. »

Rappelons que je suis passé devant la commission de discipline pour faute grave puisque j’avais été suspendu 4 mois. Cette faute grave était d’avoir tenu des « propos inadéquats en classe ». Et là, le recteur me reproche dans sa décision, quasi-exclusivement, de n’avoir pas su organiser un débat philosophique et très accessoirement d’avoir tenu « des propos particulièrement inadaptés ». Car quels sont ces propos reprochés ? Ils se réduisent à un seul et unique propos : d’avoir « caractérisé les journalistes de Charlie Hebdo de crapules ». En fait de « propos », un seul mot : crapules ! Faute grave donc pour avoir employé à l’égard des dessinateurs de Charlie Hebdo, – qui étaient coutumiers de propos autrement plus provocants -, le mot « crapules » dans le sens de « petites crapules ». D’ailleurs aucun des élèves sauf un, n’a réagi à ce mot. Et, d’après les auditions contenues dans le dossier pénal aimablement fourni au rectorat par le procureur, l’élève à l’origine de l’affaire a mal compris ce que j’ai dit, elle a demandé à sa copine : c’est quoi « crapule » qui lui a répondu que c’étaient des « cons ». Elle n’a ensuite pas écouté ce qui a été dit !

Précisons que, lors de la commission de discipline, aucune question ne m’a été posée concernant l’emploi du mot « crapules ».

Donc les « propos » sont devenus un seul et unique mot qu’il n’est pas illégal de prononcer et, par conséquent, ce sont mes choix pédagogiques qui me sont reprochés. Mais mes choix pédagogiques ne sont pas des « propos » et ne peuvent m’être reprochés que par mon inspectrice pédagogique régionale, et ce seulement dans le cadre d’une inspection. Précisons là aussi qu’aucune question, non plus, ne m’a été posée lors de la commission de discipline concernant le débat en question. A-t-il vraiment « opposé violemment deux groupes d’élèves » ? Bien qu’il n’ai pas pu être « préparé », – comment aurait-il pu l’être d’ailleurs ? -, mes élèves n’étaient-ils pas « préparés » depuis le début de l’année à ce type de débat ? Je rappelle que le débat est le point central de ma méthode pédagogique, mise patiemment en place durant ces 20 dernières années. Mes élèves ont l’habitude de ces débats mis en place depuis le début de l’année scolaire, et celui du cours du 8 janvier dernier n’était pas différent des autres. En particulier ce débat, comme certains autres qui ont précédé, à suscité une bonne participation et des prises de positions fermes de la part des élèves mais en aucun cas il n’a été « violent ». Comment d’ailleurs aurait-il pu l’être puisque défendre une thèse en argumentant s’oppose à la violence de l’opinion. Certes des opinions violentes voire haineuse ont été exprimées ce jour-là par les élèves, en particulier qu’il fallait abattre les frères Kouachi comme des chiens, mais le débat à permis de les dépasser en les confrontant à des thèses argumentées.

Il faut donc en revenir à l’origine de l’affaire, à la saisine, comme dirait mon avocat. Mon chef d’établissement reçoit le 15 janvier dernier de le part d’un parent d’élève, une lettre de délation particulièrement malveillante, aux propos calomnieux et diffamatoires où il est écrit « Est-il normal que les professeurs défendent le terrorisme donnent leur opinion politique voire leur religion ? », et qui m’accuse d’avoir dit : « Les militaires envoyés dans les pays en guerre c’est de l’impérialisme » et « ces crapules de Charlie Hebdo ont mérité d’être tués ».

Évidemment, j’aurais été fautif si j’avais « défendu le terrorisme » et dit que « ces crapules de Charlie Hebdo ont mérité d’être tués ». Mais ni l’enquête administrative, ni l’enquête pénale ne conclut dans ce sens. Au contraire, dans le rapport de l’enquête administrative, il est écrit noir sur blanc que j’ai « déploré les meurtres ». Et l’enquête pénale à classé l’affaire sans suite. Je n’ai donc pas tenu les propos reprochés, ce qui était évident dès le début pour tout le monde, sauf l’élève et sa mère et… le recteur qui a lancé précipitamment une enquête administrative !

Il ne lui reste donc rien pour m’accuser d’une faute grave qui nécessitait une suspension de quatre mois, ce qui est clair dans sa décision puisqu’en fait de propos inadaptés, il m’est reproché d’avoir employé un seul mot, celui de « crapules ». Pourquoi alors me sanctionner quand même d’une mutation d’office sur la zone de remplacement départementale des Deux-Sèvres et me rattacher administrativement au Lycée Jean Moulin de Thouars ? Parce que les titulaires sur zones de remplacement pouvant être appelé à faire des remplacements dans les départements limitrophes, je suis de fait muté sur l’académie entière. Et le lycée de Thouars étant l’un des Lycées de la zone de remplacement des Deux-Sèvres les plus éloignés de Poitiers.

Je suis donc victime d’un véritable acharnement de la part du recteur. Prenant prétexte d’une seule lettre, qui plus est de délation, d’un parent d’une élève qui n’avait manifestement pas compris ni écouté ce qui a été dit, qui est même arrivée en retard la deuxième heure, et malgré l’« étonnement » de mon chef d’établissement, lance une enquête administrative. Il me suspend quand même malgré l’enquête qui n’est pas probante et même qui conclut que je n’aurais pas tenu les propos illégaux dont m’accusait la mère d’élève. Puis, il transmet le dossier au procureur de la république qui ouvre une enquête pour « apologie d’acte terroristes ». Enquête qui se termine par un classement sans suite. Et, le recteur ne s’arrête pas là, il maintient la commission de discipline. Rien, de probant et pour cause, à la commission de discipline concernant mes supposés « propos inadaptés » puisque je ne les ai pas prononcés, mais elle vote quand même une sanction. Et le recteur continue dans son acharnement, valide la sanction en me reprochant ma méthode pédagogique, et me mute d’office remplaçant sur l’académie, rattaché à l’un des Lycées de la zone de remplacement les plus loin de chez moi.


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26 commentaires sur “Affaire Chazerans : Une décision ridicule du recteur !

  • Rey Michele

    Cet article est excellent. Vous démontrez de façon magistrale à quel point la sanction qui vous frappe est inique et au final, très préjudiciable à l’image de l’Education Nationale. Je soutiens votre combat.
    Michele rey
    professeur agrégé d’allemand

  • Oxfordienne

    Oui, acharnement c’est le bon mot. Des méthodes plus que douteuses en toute légalité… Il est bien loin le temps ou professeurs et élèves pouvaient « deviser ensemble » des obscures leçons, ce n’est plus le credo de l’éducation nationale. J’ai 25 ans et je suis déjà nostalgique d’une école de la pluralité des visions, qui nous offrait, élèves, la possibilité d’être passionnés et de parler parfois un peu trop haut, sans être étiquetés et où l’on ne craignait pas le professeur, qui était un guide et non pas vu aujourd’hui comme un potentiel gourou. J’ai mal à mon éducation nationale. Bon courage dans vos prochaines démarches pour combattre cette terrifiante injustice qui pourrait toucher n’importe quel professeur. Mais bon, il faut croire qu’à Poitiers on aime mettre les gens dans les cases, les adolescents potentiellement islamistes radicaux (cf. Le magnifique pdf du rectorat), les agents de l’éducation nationale du bon ou du mauvais côté de la force, le tout sous le regard avisé de la tyrannie de l’opinion publique.

  • JC

    Votre mésaventure, c’est l’affaire Calas 2015…
    Un débat philosophique démarre rarement sur les lieux communs de la bien-pensance.
    Socrate était provocateur. Il a bu la ciguë.
    Au delà du côté arbitraire – fait du prince – de la décision rectorale, il y a un aspect mise au pas de la philosophie ; ce qui est d’une consternante hypocrisie quand on défile par ailleurs pour chanter la liberté d’expression !
    Bref, soyez libre mais restez dans la caverne…
    Courage!

  • Laurent Forget

    Bonjour,

    La lecture de ce compte-rendu des faits ne fait que me conforter quant au ridicule de la décision prise par le recteur, eu égard à l’absence de motifs pouvant éventuellement la justifier.

    Modestement, je vous assure de mon soutien moral et souhaite que vous puissiez exercer votre métier .

  • J Christophe

    Bonsoir. Affligeant ! Cela ressemble à un règlement de compte. Cette histoire semble être un bon prétexte pour éloigner de Poitiers un militant. On pourrait proposer d’envoyer des exemplaires (ou du moins des extraits bien choisis) au recteur, procureur, etc. de Ecoute petit homme de Reich.
    J’espère, malgré tout, que tu vas bien. A la lecture de ton texte, il semble que oui. A bientôt J Christophe de Tours

  • Raoul Pantanella

    Cher collègue,
    j’avais signé la pétition te concernant dès le début de ton affaire et évidemment je suis prêt à en signer d’autres s’il le fallait. Merci en tout cas de nous tenir au courant de la suite. On ne doit pas te laisser seul face à la chiennerie administrative et aux abus de pouvoir. J’espère que les syndicats, et notamment la FSU, continuent à intervenir et à te défendre. Dis-nous ce qu’il en est…
    Quant au mot « crapule » dont tu as qualifié la rédaction de « Charlie Hebdo » – bien que je ne partage pas cela avec toi – je dois dire que ça aurait bien fait rigoler les Choron, Cavanna, Reiser, Siné, etc., de s’entendre traités de ce qu’étymologiquement ils revendiquaient haut et fort : « crapula », épris de vin ! Je doute fort que le recteur qui t’a condamné ait jamais été lecteur d’un journal « bête et méchant » épris surtout de liberté… Car s’il y a des crapules dans cette affaire, c’est bien le recteur et son escouade d’inspecteurs lèche-culs qui lui ont rendu le rapport qu’il voulait.
    Courage, camarade. « T’es pas tout seul, Jef » (Brel)
    Raoul Pantanella

  • Michel Martin

    Courage, ne lâchez pas bien-sûr ! Comme dit Oxfordienne « j’ai mal à mon éducation nationale » et suis attristé, indigné, révolté par ce qui vous arrive.
    Michel Martin
    Professeur des écoles, EREA St Aubin le Cloud, 79200

  • Pseudo

    Personnel de direction, j’écris sous pseudo, vous comprenez pourquoi.

    M. Chazerans, vous êtes une nouvelle victime de la politique de gestion humaine désastreuse de l’Éducation nationale. Permettez-moi de reprendre ici ce que j’ai posté sur le site « le café pédagogique » :

    —–
    Ici, c’est un professeur qui est inquiété, jeté en pâture aux médias, muté alors que la justice ne donne pas suite.
    Ailleurs (Savoie, Bourg-Saint-Maurice), c’est un chef d’établissement qui est conduit à démissionner, son adjoint et le précédent adjoint inquiétés disciplinairement dans l’affaire d’un adolescent qui s’est suicidé, alors que, là encore, la justice ne les a pas poursuivis.
    Rappelons que, si des actions disciplinaires sont possibles et souhaitables à l’encontre de personnels ayant commis des fautes, l’administration doit le soutien à ceux qui sont mis en cause. La mutation serait-elle une nouvelle façon de le faire ?
    —–

    Je vous soutiens totalement, même si ce n’est pas très efficace.
    Avez-vous envisagé de porter l’affaire devant le tribunal administratif ?

  • JOUAN Annie,

    C’est affligeant, révoltant. Je ne vous consolerai pas en vous disant que nombre d’agents de la fonction publique sont victimes des mêmes procédés de la part de leurs administrations, de la bêtise, de la lâcheté, de l’hypocrisie, de la méchanceté, de la malhonnêteté. Une société d’autruches où les standards de la bienséance nous tyrannisent, où l’hystérie sécuritaire prend le pas sur les libertés constitutionnelles ou même les objets de nos indignations doivent obéir à des critères socialo-consensuels. Notre société est formatée et il n’y a pas place pour les trublions. Continuons ainsi à cacher la M… sous le tapis, ce qui fâche sous silence et nous risquons d’en payer un jour le prix.
    Nous sommes avec vous Monsieur.

  • Sylvie A

    Merci pour ces « propos ». C’est une injustice sidérante et une situation ubuesque ; tout ça pour un mot mal compris. Bientôt il faudra enregistrer ses cours pour se défendre par la suite. Courage à vous.

  • CLEMENT Bernard

    Cette affaire est déplorable. Quand on sait les difficultés que nous avons à avoir des enseignants et des remplaçants, ce n’est le moment de gacher le monde enseignant par des histoires mesquines, mal gérées et  » de réglement de compte ». car apparemment c’est ce qui se passe??
    Au lycée Alienor on galère depuis le début de l’année, sur des classes de terminales pour avoir un prof de philo remplaçant. Une terminale S à environ 30 h de cours non dispensé. Au lieu d’envoyer Mr Chazerans à Thouars, nous nous le prenons avec plaisir à Aliénor.
    Et puis je croyais qu’il fallait défendre la liberté d’expression??
    Bien cordialement

  • taurisson

    Bonjour,

    Et voilà où nous mène notre siècle décomposé….aux puissances système, indéniables machines à broyer toute pensée…
    je n’en dirai pas plus!
    Sauf que je vous fais part de tout mon soutien et que je vous souhaite tout le courage nécessaire en pareille situation.
    Cordialement
    Olivier et collègue du 1er degré.

  • DURET Ghislaine

    C’est absolument honteux !
    Malheureusement, la machine à broyer est bien huilée et il y a de plus en plus de cas comme celui ci ! il faut se battre et dénoncer ces acharnements, harcèlement au travail.. Soyons solidaires et dénonçons ces actes odieux qui détruisent des personnes qui vont jusqu’au suicide tant l’injustice est grande ! Tenez bon… Un jour la roue tournera et ils devront répondre de leurs actes.

  • GEOFFROY Bernard

    Les élèves concernés sont grands. Ils devraient avoir la parole et pouvoir exprimer leur avis sur l’attitude de leur professeur.
    On devrait les écouter puisqu’on en écoute au moins un!
    Ont-ils été choqués?
    Le débat leur a t-il paru intéressant? utile? constructif?
    Geoffroy B, enseignant en cp

  • Victor

    Si je n’ai pas signé de mon nom complet, c’est pour éviter de me retrouver (un peu plus) dans de simples recherches Google et non pas pour cacher mon identité. C’est idiot, mais on en est arrivé là: on se sent presque courageux d’écrire quelques lignes. Pourtant, j’ai vécu en Roumanie sous la dictature…
    J’ai suivi cet affaire depuis le début. N’habitant pas si loin, j’avais même cherché à voir comment venir vous serrez la main.
    Je me doute bien que vous ne puissiez pas allez jusqu’au bout de vos pensées et que vous deviez rester pondéré dans vos commentaires.
    Moi non. Nous sommes au bout de ce qui nous pend au nez: l’obscurantisme.
    Le capitalisme, l’argent ont réussi à nous ramener à la foule d’idiots avec des fourches. Voilà une pensée simple et tellement véhiculée, que personne n’y prête plus attention. Pourtant, votre histoire est la preuve qu’on y est.
    Je ne saurais vous aider comme j’aimerais le faire. Peut-être que j’ai perdu la foi.
    Combien sommes-nous finalement à essayer de résister ?
    Car même juste suivre votre affaire, s’accrocher jusqu’au bout, s’informer malgré le passage en fond de panier médiatique, demande un effort qui confine à la résistance.
    Je vous demande pardon de dire cela, mais le plus triste dans tout ça ce n’est même pas votre sort, mais celui qu’on réserve à nos enfants.
    Merci en tout cas d’exister.

    • Romain

      Un commentaire tardif mais non moins sincère… J’ai honte de ce qui se passe au sein même de l’éducation nationale, de voir un tel acharnement et tant de « connerie ». Acharnement, mépris, sanctions, … pour faire quoi au juste? : Démolir un homme?, lui faire payer ses engagements divers et ses méthodes non prévues dans les programmes?, pour faire un exemple?!
      Contre cette affaire et cette tournure scandaleuses, je ne peux que vous féliciter et vous remercier Monsieur Chazerans pour tout ce que vous êtes et faites pour l’éducation nationale, pour ces élèves qui n’ont sans doute pas tous idée de la chance qu’ils ont de vous avoir comme professeur. L’éducation nationale, ou du moins les marionnettes placées à des postes hélas importants, ne veulent pas de profs comme vous, comme on ne voulait pas de Freinet à une autre époque, comme on a cassé dans leur élan tant d’excellents profs innovants et dévoués il y a très peu de temps encore.
      Bon courage à vous.